Marseille et ses calanques

Cet été, je suis partie à la découverte de la très belle ville de Marseille, en train direct depuis Nantes. Cette très jolie ville, située au bord de la Mer Méditerranée vous réserve de jolies surprises.

Le port de la plus ancienne ville de France

Le premier soir, nous avons découvert le port de Marseille, et marché de l’abbaye Sainte Victor, au Palais du Faro, et jusqu’au Vallon des Auffes, un port de pêche pittoresque. Pour admirer le port, vous pouvez également accéder gratuitement au Mucem, le musée le plus connu de la ville !

Le Château d’If

Pour accéder au château d’If, il faut prendre un ferry, depuis le Port de Marseille. Le château d’If est situé dans les îles Frioul, connues tout d’abord, car le tout premier rhinocéros apporté en Europe, y a fait escale. Le château d’If est une forteresse du XVIème siècle, construite d’abord comme une forteresse. Cette forteresse a été transformée ensuite en prison, et a inspiré le roman d’Alexandre Dumas Le Comte de Monte-Cristo en 1844.

La vieille charité et le quartier du panier

Un quartier dans lequel il fait bon se perdre, à la découverte du street-art. Dans ce quartier, se cache le centre de la vieille Charité, un lieu de solidarité et de culture. J’y ai apprécié ses expositions permanentes : Musée d’Archéologie Méditerranéenne, Musée des Arts Africains, Océaniens, Amérindiens..

Les Calanques

Non loin de la cité phocéenne, découvrez Cassis et ses calanques, accessibles depuis la Presqu’île de Cassis, de Port-Pin à Port-Miou, une randonnée parfois abrupte, mais une vue à couper le souffle (pensez aux baskets) !

Le restau du séjour

Coup de coeur culinaire pour le restaurant 1860 Le Palais, qui a ouvert durant l’été. Nous avons bénéficié de 50% de réduction avec l’application The Fork, et nous nous sommes régalés !

Mon escapade dans le Sud s’est prolongée par un séjour dans le parc naturel des Gorges du Verdon, et dans la belle ville de Nice !

Anne-Sophie

City-Break à Liverpool

Non, il ne faut pas avoir peur d’aller à Liverpool en plein hiver ! Pluie annoncée, et pourtant le soleil s’est imposé, malgré un vent soutenu. La belle ville du nord-ouest de l’Angleterre fondée en 1207 et connue pour son fameux groupe, les Beatles, ses musées, et ses clubs de Football, a bien des secrets à vous livrer. Alors, vous embarquez ? 🎵

« In the town where I was born
Lived a man who sailed to sea
And he told us of his life
In the land of submarines… »

Yellow Submarine – The Beatles

Son emblême

Le Liver bird est le symbole de la ville. Cet oiseau mythique qui trône sur les grattes-ciel de la ville, les lampadaires et même les poubelles, ne fait pourtant aucune concurrence aux vrais maîtres de la porte de la ville : les goélands.

Une ville portuaire

Liverpool a tout d’une ville portuaire : le vent, le pleure du goéland, et un énorme fleuve La Mersey, qui la scinde en docks, avant de se jeter dans la mer d’Irlande.

Sur son front de mer, on peut découvrir Albert Dock, Pier Head, ainsi que le Tate, le Musée de Liverpool, ou encore le Beatles Museum non loin de là. Pour ma part, après un rapide passage au Tate, je me suis rendue dans le Musée de la ville, qui retrace son histoire, avec un petit cabinet de curiosité en prime. Ce musée est gratuit.

Ce qui fait le charme de la belle anglaise, c’est aussi ses briques rouges, qui colorent la ville les jours de soleil, et lui donnent une douce mélancolie, qui a dû tant en inspirer !

Un peu de patrimoine ! Deux cathédrales valent à coup sûr le détour. Elles se font face, et presque tout les oppose.

La Cathédrale anglicane de Liverpool

Cette cathédrale en impose : construite entre 1904 et 1978, elle est à la hauteur de ses ambitions, car avec 9 687m², c’est la cathédrale la plus grande du pays

La Cathédrale Métropolitaine du Christ-Roi

Cette cathédrale futuriste, aussi insolite que déstabilisante, est un peu plus âgée puisque le début de sa construction remonte aux années 1850, et son inauguration finale en 1967. Elle a connu divers plan d’architectes, et s’est littéralement métamorphosée en pleine construction.

Pensez à vous balader

Visiter Liverpool, c’est aussi se balader dans ses ruelles, se laisser surprendre par quelques boutiques vintage, ses bars et pubs. Quelques conseils de visites supplémentaires :

  • Hope Street, rue dans laquelle ont été tournées de nombreuses séquences de films.
  • La Bombe-out Churchéglise bombardée pendant le Blitz, restant aujourd’hui sans toit, qui accueille aujourd’hui de nombreux événements.
  • Bold Street, et ses fameux magasins so vintage qui ont de quoi rendre envieuses les bouriques françaises.
  • Le Baltic Trianglequartier des start-ups, branché le soir.
  • Sans oublier Mathew Street et le Cavern Club des Beatles.
  • Fan de foot ? Passage obligatoire à Anfield pour visiter le stade du Liverpool FC ! Si vous allez dans ce coin un peu excentré, visitez Everton Park, non loin de là, avec une superbe vue sur la ville et son front de mer.

Un endroit où manger ?

Je recommande The Quarter Liverpool pour prendre un très bon English Breakfast, ou un brunch. Testé et approuvé !

À 1 heure de Liverpool, Manchester

  • Afflecks, le marché couvert de Manchester
  • Découvrir le quartier gay et son street art
  • Faire les magasins (vintage)
  • Boire un verre au Refuge 

Ah ! Et oui : n’oubliez pas d’écouter Les Beatles et Oasis lors de votre visite dans ces deux villes.

Anne-Sophie Ply

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Un week-end Lyonnais

Arrivée à Lyon Part-Dieu, vendredi 23h. Le week-end commence !

Je découvre tout d’abord Lyon Part-Dieu, ce quartier des affaires lyonnais, de nuit. Ses deux grandes tour me rappellent un peu Paris. La troisième ville de France s’étend sur trois collines, qui en font une cité très vallonnée, avec notamment la colline de Fourvière qui sépare la ville en deux.

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Vue sur les tours Part-Dieu depuis la colline de Fourvière

 

J’ai pu découvrir pendant ces deux jours à Lyon, de nombreux atouts et attraits de la ville, que je vous recommande.

Théâtre antique de Lugdunum

Le théâtre antique de Lyon, oublié, a été retrouvé et restauré vers 1933. Ce monument impressionnant accueille encore chaque été les nuits de la Fourvière.

Basilique Notre-Dame de Fourvière

Les Lyonnais honorent à chaque Fête des Lumières, en décembre, la vierge Marie qui protège la ville. En effet, elle aurait contribué à repousser l’épidémie de la peste. En souvenir du voeu des échins, une statue de Marie est érigée en haut du clocher de la Basilique.

Le centre-ville historique

Ses ruelles étroites, pavées, et ses bâtiments colorés, donnent au vieux Lyon tout son charme.

Le musée Miniatures et Cinéma

J’ai eu un vrai coup de coeur pour ce musée qui reconstitue, des décors des costumes ou encore des miniatures de films (voir photos ci-dessous). Des scènes d’une précision incroyable. Une visite de 2h qui ravira pour sûr, tout les cinéphiles !

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Le parc de la Tête d’Or

Le parc du centre-ville de Lyon s’étend sur 117 hectares. Idéal pour une balade, il permet aussi de découvrir quelques animaux.

Un peu de gastronomie

Du restaurant typique Bouchon-Lyonnais, à la célèbre brioche Praluline : de nombreuses spécialités sont à découvrir !

Anne-Sophie Ply

Strasbourg, la capitale de Noël

Depuis longtemps, j’identifie Strasbourg comme la ville de Noël. Ses marchés, son grand sapin et ses lumières inondent bien souvent les réseaux sociaux et médias, ce qui a contribué à bâtir cette image de la ville. J’ai donc décidé de m’y rendre pendant deux jours au début du mois de décembre 2019, pour le marché de Noël, et aussi pour découvrir la ville et son patrimoine.

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Les quais de l’île de Strasbourg

Capitale de Noël

Lorsque la nuit tombe, la ville brille de mille éclats. Les lumières, les façades des immeubles et des magasins, ainsi que les chalets resplendissent. Strasbourg fête Noël du 22 novembre au 30 décembre. 

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Strasbourg ne compte pas un, mais bien une dizaine de marchés de Noël. C’est une tradition qui persiste depuis le Moyen-Âge.

Les incontournables :

  • la Place Kléber, son grand sapin naturel et sa patinoire. Il faut savoir que plusieurs traditions de Noël, comme celle du sapin, sont nées ici,
  • la Place Broglie et son marché tout en longueur,
  • la Place de la cathédrale et ses ruelles alentours très illuminées,
  • la Place Grimmeissen et son marché solidaire

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La place Kléber et son sapin de 30 mètres de haut

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Les rues environnantes de la cathédrale sont décorées

Capitale du bretzel

Quand on se balade dans les rues de Strasbourg, il n’est pas rare que des odeurs de gaufres, de marrons grillés ou de cannelle viennent nous chatouiller le nez. Et on ne pourra pas se refuser une gourmandise sur les étals des marchés de Noël, ou dans les restaurants.

Les spécialités à ne pas manquer, au menu :

  • la Choucroute (facile)
  • les Spaetzle (on peut comparer cette spécialité aux gnocchis)
  • la Flammekueche (pizza avec une pâte fine)
  • le Munster (fromage – dans tous les plats sans exception)

pour le dessert :

  • les Butterbredele (biscuit au beurre)
  • les Zimtsterne (biscuit à base de cannelle)
  • les Mennele/Mannele (petite brochette en forme de bonhomme – voir photo)
  • les Bretzels (le symbole de l’Alsace)
  • le Kugelhopf (en forme d’une brioche retournée)

à boire : le vin chaud ou jus de pomme chaud (testé et approuvé) ou encore la bière de Noël

Chaque année, un pays est à l’honneur sur le marché de Noël. Cette année, c’est le Liban, place Gutenberg. Des spécialités culinaires libanaises sont donc disponibles dans tous les stands.

Quelques idées de restaurants :

  • Le Bartholdi, pour manger des flammekueches
  • Aux armes de Strasbourg, un des restaurants les plus anciens de la ville, pour manger une multitude de spécialités alsaciennes
  • Lamian : le meilleur chinois que j’ai mangé depuis bien longtemps

La petite France

À Noël ou à tout moment de l’année, il faut absolument découvrir le quartier de la Petite France, ancien quartier artisan et des tanneurs, qui regorge d’authenticité et de charme avec ses maisons alsaciennes.

La cathédrale est un immanquable également, avec son horloge astronomique impressionnante, qui défile au rythme des jours, des heures, des saisons, et même des planètes ou des signes astrologiques.

Au fil de la visite, laissez-vous surprendre par le street-art dans la ville..

Capitale Européenne

La capitale de la région Grand Est, est frontalière avec l’Allemagne et se revendique également capitale européenne. De ce fait, on entend parler bien souvent allemand, et d’autres langues. On trouve à Strasbourg le parlement européen et le conseil de l’Europe.

Où se loger ?

Même si Strasbourg est très bien structuré avec de nombreux axes de tramways, loger sur l’île est très pratique pour se balader uniquement à pied. Attention cependant, en période de Noël, des contrôles de sécurité sont effectués à chaque pont. Il faut donc se préparer à ouvrir son sac ou sa valise.

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Noël représente pour moi la magie et le rêve qui nous portent dans un imaginaire collectif. Il est important de cultiver le côté mystique qui enchante nos sociétés. Si vous ne croyez plus au Père Noël, appelé communément Wihnàchtsmànn en Alsace (oui l’Alsacien est une langue encore pratiquée),  n’hésitez pas à découvrir la tradition du Saint Nicolas et du Hàns Tràpp (Père Fouettard).

Scheeni Wihnàchte et joyeux Noël !

Anne-Sophie Ply

 

Athènes, une histoire antique

La capitale de la Grèce n’a rien à envier aux autres capitales européennes ! Lorsqu’on arrive par avion à Athènes, on aperçoit une ville faite de terre rocailleuse, bordée par la mer Egée, au bleu si intense. Beaucoup de bateaux aussi. Entourée de collines, vue directe sur l’Acropole, j’ai découvert le centre historique avec des yeux émerveillés. Le soleil tapait, les grillons chantaient (très fort), et la ville peu à peu se dévoilait…

Athènes, une histoire antique

On ne va pas se mentir, l’Acropole faisait partie de mes principales motivations à visiter le berceau de la civilisation occidentale. Mais en réalité, l’archéologie et l’histoire remplissent la ville où partout de multiples sites sont conservés.

Bibliothèque d'Hadrien

Si vous visitez Athènes en été, pour voir l’Acropole, il faudra se lever tôt ! Moins de foule, et moins de chaleur. Pour 30€, un billet combine entrée de l’Acropole, les Agoras, et plusieurs autres sites.

L’Acropole est un grand site situé au coeur de la ville moderne, en partie perché à 156 mètres au-dessus d’Athènes. On y trouve notamment le théâtre de Dionysos, partiellement rénové, mais que l’on doit imaginer avec une capacité de 17000 places, ou encore le théâtre « Odeon of Herod » qui abrite encore aujourd’hui le Greek Festival. D’autres ruines sont plus abstraites, et on peine un peu à les imaginer telles qu’elles pouvaient être à l’époque, comme le sanctuaire d’Asklepios et Hygiena, temple dédié à l’allégorie de la santé.

 

 

Et bien sûr, après avoir gravi quelques marches, on découvre les Propylées, une porte majestueuse, qui mène directement vers le très reconnaissable Parthénon. Il est entouré d’autres temples : le temple de Poséidon, appelé aussi l’Erechthéion, dédié à la prière, le Temple d’Athéna Niké, plus petit mais encore en bonne forme. Il était 9h lorsque nous sommes arrivés sur ce lieu. Et bien qu’il fasse très chaud en haut, nous sommes restés presque 2h à admirer ces lieux bercés d’histoire, chanceux de faire ces belles découvertes. Les vestiges sont impressionnants, et le sol, jonché de pierres justifiant d’un passé très riche.

 

 

Pour la visite, penser impérativement à mettre de bonnes chaussures. Le sol est fait de terre blanche, très fine, et de gros cailloux, très glissants. Du haut de l’Agora, on obtient un panorama très beau sur les contrebas de la ville d’Athènes.. de quoi en prendre plein les yeux en se retournant !

L’Olympieion ou Temple of Olympian Zeus  est le plus grand temple jamais construit à Athènes. Il ne reste plus que quelques colonnes debout, la plupart du temple s’étant effondré suite à un séisme au Moyen-Âge. Une des colonnes a été laissée couchée suite à une tempête plus récemment. C’est ce qui est appréciable en Grèce. On laisse les monuments face à l’épreuve du temps. On ne cherche pas à reconstituer, bien que les travaux de restauration et de conservation sont nombreux.

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L’Ancient Agora est magnifique. Et je pèse mes mots. Le temple d’Hephaestus trône face à un grand jardin jonché de ruines, avec une vue directe sur l’Agora et le temple d’Ezechtheion.

 

 

Le musée pour tout comprendre

L’entrée au musée coûte 10€. Mais sa découverte vaut largement le coût pour découvrir des œuvres retrouvées sur les sites archéologiques, datant pour certaines du Vè siècle avant J.C., mais surtout pour en apprendre plus sur l’histoire de l’Acropole. Il faut savoir qu’à partir du 9è ou 10è siècle, Athènes a connu de nombreux progrès, et atteint son apogée au 5è siècle avant J.C. Au carrefour de l’Europe, la ville avait une place importante dans le commerce et dans les affaires étrangères. Sans compter la démocratie, dont elle a posé les fondements.

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Musée de l’Acropole

La construction du Parthénon a duré 9 ans. Imaginé par le sculpteur Phidias, et commandé par Périclès. Le temple a connu de multiples histoires : un feu l’a d’abord dévasté au 6è siècle après J.C., il a été converti en Eglise puis en mosquée, en 1687 une explosion a eu lieu. Au 19ème siècle, l’ambassadeur anglais de Constantinople a fait enlever une partie des sculptures pour les transférer au British Museum.

 

 

Dans le musée, on peut découvrir les frises reconstituées à tailles réelles autour du Parthénon, des scènes de batailles entre un centaure et un homme, représentant le désaccord entre les sociétés humaines.

 

 

Sont aussi exposées quelques statues de culte de la déesse Athéna, présentes initiallement sur le temple Erechteion, dédié aux prières et aux offrandes. Elles auraient été envoyées sur terre par Zeus.

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Au sous-sol du musée, petit bonus : on peut découvrir depuis cette année un village sous terre. Canalisations, puits, entrée de maison sont facilement reconnaissables. Certaines maisons datent de l’Antiquité.

 

 

Filopappou Hill : une cerise sur le gâteau

À la tombée du jour, nous nous sommes lancés dans l’ascension de la colline de Philoppapos, l’un des points culminants de la ville qui permet d’avoir une vue panoramique d’Athènes. À son pied, on peut découvrir la prison de Socrate : une cave dans laquelle il a été emprisonné à cause de ses opinions religieuses. À chaque étape de la montée, nous apercevions le Parthénon, superbe ! Le coucher de soleil, nous a offert un spectacle digne de ce nom !

 

 

Mitropolis Athens Cathedral

Les Grecs sont orthodoxes. Dans les églises, la représentation du Christ n’est pas la même qu’en France, et les rituels semblent également bien différents. Dans les rues, on entend souvent de nombreux appels à la prière.

Mitropolis Athens Cathedral

Hellenic Parliament

C’est l’un des endroits où l’on peut assister à la très typique relève de la garde. Les soldats portent des uniformes insolites, claquettes sous la chaussures, et pompon. On peut assister à une relève de la garde moins touristique du côté de la maison du président.

 

 

National Parc

Un endroit recommandé pour une balade au frais.

 

 

Panathena Stadium Kallimarmaro

C’est le premier stade des Jeux olypiques modernes.

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Sans oublier le quartier de Plaka et ses chats, présents partout dans la ville.

 

 

Anne-Sophie Ply

Roadtrip en Europe de l’est : Prague

Troisième et dernière étape de notre voyage : Prague. Nous traversons une partie de l’Autriche et de la République Tchèque en train pour rallier Prague depuis Vienne. Le paysage nous laisse rêveuses, majoritairement constitué de forêts, où quelques maisons se perdent. Et puis nous découvrons, avec un peu de hauteur, les premières maisons et immeubles de Prague.

Prague en 2 jours et demi

On peut facilement se balader à pied à Prague, même si le confort du tramway local (assez peu fréquenté pendant nos quelques jours là-bas) est facilement accessible, à moindre coût.

Se lever tôt pour découvrir le Pont Charles au lever du soleil

Le Pont Charles est un haut lieu touristique Praguois, et j’avais lu de nombreuses recommandations de visiteurs indiquant qu’il fallait s’y rendre très tôt ou très tard, pour avoir une chance de pouvoir circuler sur le pont, hors de la horde de touristes. Ce pont, qui relie la vieille ville et le quartier du château, mesure plus de 500 mètres de long, 10 mètres de largeur, et sa construction a débuté en 1357 : un vieux monsieur !

Nous nous y sommes rendues vers 5h, dommage, il n’y avait pas beaucoup de soleil… mais tellement de place pour profiter du monument !

Découvrir la Cathédrale Saint-Guy, construite en 600 ans

La plus grande cathédrale du pays a été en construction de 1344 à 1929. Située dans l’enceinte du château de Prague, elle occupe une place importante et est très imposante par sa couleur grisâtre voire noircie à certains endroits. Une partie de l’intérieur de la cathédrale est gratuite.

Dans l’enceinte du château, on peut voir la Ruelle d’or, de petites maisonnettes colorées, où des artisans exposent. Bon plan : après 17h et la fermeture des commerces, on peut se rendre gratuitement dans cette ruelle, et la parcourir sans trop de foule !

Un point de vue exceptionnel sur Prague

Non loin du château, le Monastère de Strahov offre un point de vue incontournable sur Prague, et son écrin de verdure.

Découvrir la Tour Eiffel de Prague et le mémorial des victimes du communisme

La Tour de Petřín, c’est un peu la Tour Eiffel des Praguois. Pour monter la voir, il faut prendre son courage à deux mains et escalader la colline de Petrin (ou prendre le funiculaire).

Non loin de là, on peut découvrir le monument dédié aux victimes du communisme, une oeuvre saisissante et marquante, qui rappelle un sombre pan de l’histoire tchèque.

Le mur de John Lennon

« Peace », « All you need is love » : autant de tags qui rappellent les chansons de John Lennon. Un mur coloré et évolutif, où de nombreuses personnes se font photographier. Pas très loin, on peut aussi découvrir le Pub John Lennon avec un mur dédié au « Yellow Submarine ».

La Place de la vieille ville et ses abords

La Place de la vieille ville est entourée de très beaux bâtiments colorés. On peut observer la vieille horloge astronomique de Prague (1410), et voir défiler les douze apôtres toutes les heures.

 La maison qui danse

Parce que c’est un incontournable de Prague, il faut se rendre à la maison qui danse. Un bâtiment qui représente bien la ville (ici en travaux). Et il faut en profiter pour faire une balade le long de la rivière… en fin de journée, avec le coucher du soleil.

Une pause gourmande

IMG_9307Les knedliky : un accompagnement qui prend la forme de mie de pain, une pâte qui est servie en tranche avec un plat en sauce.

Le kürtoskalacs en Hongrie aussi appelé trdelnik en Tchéquie, est un très bon gâteau en forme de cheminée que l’on peut composer : coco, chocolat, vanille… et assortir d’une bonne glace ! Un dessert consistant pour une pause gourmande.

J’espère que ces petites idées de visites vous auront donné envie de découvrir Budapest, Vienne ou Prague. En tous cas, je ne pourrai avancer ma préférence pour l’une de ces trois villes car elles m’ont toutes les trois surprises, et j’ai beaucoup apprécié l’ensemble de mes découvertes.

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Anne-Sophie Ply

 

Roadtrip en Europe de l’Est : Vienne

Vienne : son architecture, ses arts, son raffinement. Quelle image en avez-vous ? Je peux vous assurer que cette ville vaut le détour. Nous y sommes arrivées en milieu de journée, et dès nos premiers pas dans la capitale de la musique, nous avons été éblouis par l’âme et la beauté de cette ville.

2 jours à Vienne

Forcément, avec une journée pleine à Vienne, et deux demi-journées pour visiter Vienne, pas question de perdre notre temps ! Nous nous sommes organisées pour découvrir la ville dite « historique » et le palais d’été des souverains de la dynastie Habsbourg. 

Le château de Schönbrunn

Grande admiratrice d’Élisabeth de Wittelsbach alias Sissi l’Impératrice, j’étais ravie de me rendre dans l’enceinte de la résidence d’été de sa famille. Nous avons commencé par acheter un billet pour découvrir 40 pièces du château avec audioguide (il est important de prendre les billets pour la visite le plus tôt possible, car le temps d’attente peu être long, nous avons attendu 2h en achetant notre billet à 9h30). Nous avons visité les jardins autour du palais, puis nous nous sommes réfugiées dans le château très frais contrastant avec la chaleur extérieure. La visite s’est révélée être une découverte très enrichissante et instructive pour en savoir plus sur la famille viennoise. L’audioguide était essentiel pour comprendre, et il faut parfois s’accrocher tant les liens familiaux sont complexes. Quelques pièces marquantes (photos interdites dans l’enceinte du château) : salon chinois avec de très belles porcelaines, chambre à coucher avec quelques argenteries d’époque, bureau de Sissi et salon de toilette, galerie des glaces… et même une pièce où Mozart est venu jouer dès l’âge de 6 ans !

 

Balade dans le quartier Innere Stadt

De la place Freyung,  en passant par Burgtheater, et jusqu’à Rathaus Park, le quartier ouest de Vienne est s u b l i m e ! Il faut se laisser porter au gré des ruelles, découvrir de temps à autres un palais caché, s’aventurer dans le passage Ferstel, ou s’accorder une pause (en été) au festival de cinéma plein air de Rathaus Park. De notre côté, nous avons opté pour un concert impromptu de musique classique dans une très belle église : Minoritenkirche chuch.

 

Découvrir le quartier historique

Un peu prises par le temps, nous avons décidé de consacrer une demi-journée uniquement au quartier historique : pas de visite de musées donc, mais une très grande balade sous la chaleur viennoise ! Pas de café, mais plutôt une bonne pause rafraichissante, dans les parcs, au pub, et dans les monuments de pierre, comme par exemple la cathédrale Stephansdom de style gothique et sa magnifique toiture aux multiples couleurs.

 

Quand l’architecture devient une oeuvre d’art

Ces jolies bâtisses d’artistes multicolores sont visibles à Hundertwasserhaus village non loin de la rivière de Vienne. Un peu plus haut, on peut aussi visiter le Kunst Haus Wien, un musée atypique. Ces petits coins sont vraiment sympas !

 

Le combo gastronomique

À Vienne, pensez à goûter deux spécialités : l’apple Strudel, le dessert incontournable, mélange entre le chausson aux pommes et la tarte aux pommes chez nous, et un plat à base de goulasch et de dumplings (pas les mêmes du tout qu’en Hongrie).

 

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Anne-Sophie Ply

Roadtrip en Europe de l’Est : Budapest

C’est au départ de Budapest que nous avons suivi les routes de l’Europe de l’Est, pour découvrir trois très jolies villes : Budapest, Vienne et Prague. 243km séparent Budapest de Vienne, et 333km séparent Vienne et Prague, des distances facilement accessibles en train ou en bus, en seulement quelques heures. Tout au long de notre périple, nous avons choisi de loger chez des hôtes, en Airbnb, et nous avons anticipé tous nos trajets au maximum. Ce qui nous sa permis de voyager à moindre coût et de ne pas avoir à nous soucier de l’organisation pendant notre périple.

2 jours et demi à Budapest

Il est très facile de parcourir la capitale de la Hongrie à pied. C’est d’ailleurs pour cela que nous avions pris soin de prendre un logement au centre de la ville. « Buda » et « Pest » sont en réalité deux rives distinctes coupées en deux par le très imposant Danube, le second fleuve d’Europe. Les deux rives regorgent de très beaux monuments à voir ou visiter, dont voici la liste non-exhaustive :

Le parlement de Budapest

La visite de ce beau bâtiment est possible, ce que nous n’avons pas fait par manque de temps. En tous cas, c’est un vrai plaisir visuel de contourner le parlement hongrois, et se balader sur la place Kossuth Lajos tér, bordée de très beaux bâtiments, et où l’on peut assister à la relève de la garde.

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Le Bastion des pêcheurs et l’Eglise Matthias

Des remparts du Bastion des pêcheurs on peut avoir une vue incroyable sur la ville. Ne pas hésiter à payer pour grimper en haut de l’Eglise Matthias : du haut du clocher de l’Eglise on a une vue rêvée sur la ville, de tous les côtés !

Le château et ses beaux remparts

Idéal pour une pause fraîcheur, avant de se rendre dans la cour du château..

Szent Istvan Bazilika

À l’intérieur de cette basilique, on peut notamment trouver la mystérieuse main momifiée du premier roi d’Hongrie.

Les incontournables Ruin Bars

Ces bars installés dans des immeubles abandonnés sont souvent très grands. Nous sommes allées à « Instant & Fogas Haz », un vrai labyrinthe.. version Ruin Bar.

Les thermes de Széchenyi

Situées au nord-est de Budapest, ces thermes sont très grandes et proposent divers bassins, à différentes températures, des saunas et des bassins extérieurs. On peut facilement y passer une bonne après-midi : un vrai bonheur en été comme en hiver pour se délasser après une bonne journée de marche.

Ne pas oublier la gastronomie, et les plats copieux

À Budapest on mange et on boit bien ! Je vous recommande le très bon « Chicken Paprika with Dumplings » inégalable, même dans les pays voisins.

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Anne-Sophie Ply

Lisbonne le temps d’un week-end

Quoi de mieux que departir dans le sud pour les vacances ?  Direction Lisbonne ! La capitale portugaise, dont j’avais entendu beaucoup de bien, m’intriguait parses beaux paysages, ses maisons colorées ! Et quoi de mieux quand on a l’opportunité de visiter avec une locale ? (Ola Ines)

L’incontournable quartier de Belém

DSC_0027Première étape au cœur de la gastronomie Portugaise à « la Antiga Confetaria de Belém » où sont confectionnées les traditionnelles Pasteis de Nata.

Le Monastère des Hiéronymites (une longue attente est à prévoir), est un des symboles de Lisbonne. Un lieu sublime, avec de très beaux jardins et une cour intérieuretrès photogénique. L’entrée est coûteuse, mais on peut bénéficier d’une remise de 50% en possession d’un justificatif étudiant. On peut également acheter un pass groupé qui permet l’accès au Belém (8€ monastère + tour Belém avec le tarif réduit).

À proximité de ce lieu, je vous recommande le restaurant à pitas Pao Pao Queijo Queijo.

Le Monument des Découvertes est une superbe sculpture qui honore les grands explorateurs du pays.

On peut de ce point longer la baie, pour se rendre jusqu’au Belém. Cette monumentale tour renferme en ses murs une ancienne et très oppressante prison, au sous-sol.On peut grimper ses escaliers pour bénéficier d’une vue imprenable sur Lisbonne ! En cas de forte chaleur, il est agréable de se rafraîchir en bas de la Tour.

Le château de Lisbonne

Il faut savoir que Lisbonne est une ville érigée sur sept collines et qui se trouve donc en reliefs. De ce fait, le château surplombe la ville, et je voici un aperçu de la vue depuis les murailles !

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Les ruelles de l’Alfama

Les noms de ces ruelles, en plaque d’azulejos, vous plongent dans l’architecture portugaise. Lieu de toutes les cartes postales, La « Puerta del sol » est à ne pas manquer ! Vous croiserez aussi le fameux tramway 28 qui est un symbole de la ville.

Ascenseur de Santa Justa

Cet ascenseur métallique de 45 mètres surplombe une petite rue de l’Alfama. C’est une attraction touristique que je ne vous recommande pas. Pour profiter d’une vue quasiment identique, il suffit de se faufiler dans un des magasins avoisinant le monument. Un ascenseur classique permet de se rendre sur un rooftop, avec un bar, et une vue similaire.

Aux Champs-Elysées !

Le saviez-vous ? Lisbonne possède ses propres Champs-Elysées, la « Avenida da liberdade ». Une artère qui mène tout droit vers un jardin labyrinthe. Du bout du jardin, vous pourrez profiter d’un super point de vue ! DSC_0583.JPG

S’évader de Lisbonne – Cascais, la balnéaire

Cascais est une station balnéaire située entre 40 et 50 minutes en train de Lisbonne. Le cœur historique, les maisons et les paysages sont splendides. De petites criques paradisiaques donnent envie de se baigner dans une eau transparente, mais très froide !

S’évader de Lisbonne – Sintra et ses châteaux dans le ciel

Située à 50 minutes de train de Lisbonne, Sintra est célèbre pour ses très beaux châteaux, et notamment l’incomparable château de Pena. Pour la modique somme de 12,50€ on peut le visiter, bien qu’il soit souvent bondé, ce qui ne permet pas d’avoir une grande liberté de déplacement. J’étais donc contente du lieu qui était très joli, mais tout de même assez déçue de la visite.

Où se loger ?

Je vous recommande le quartier de l’Alfama ! J’avais loué un air bnb très abordablesdans l’une des petites rues du quartier, à proximité de la« Praça do Comércio ». Bien qu’implanté dans un quartier très touristique, ce logement m’a permis de découvrir une majorité de la ville à pieds !

À faire :

  • Manger dans un restaurant et assister à un concert de Fado. Le Fado est un genre musical mélancolique originaire de Lisbonne même.
  • Boire une « Ginjinha », liqueur de cerise dans un shot en chocolat !
  • Expérimenter le food-court de Cais do Sodre
  • Fouler la Pink Street, très active le soir, avec ses bars

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Ginjinha

Ce qu’il faut savoir avant de partir :

  • Dans les restaurants, vous payez ce que vous consommez ! On vous apportera systématiquement du pain, des beignets de morue, ou autre spécialité locale. Libre à vous de toucher ou non à ces assortiments ! L’eau se vend à la bouteille.
  • Comme dans toute ville touristique, méfiez-vous des restaurateurs trop insistants : les meilleures tables sont souvent celles où on ne vous sollicite pas.
  • Les transports en commun sont peu coûteux au Portugal
  • En été, les lieux touristiques sont très fréquentés (surtout par des Français). Il faut prendre son mal en patience !

Le point historique !

Un séisme a ravagé Lisbonne en 1755. Il a tout détruit sur son passage et a coûté la vie à plus de 50 000 personnes. Le roi et sa famille survécurent néanmoins au séisme, car il s’était absenté de la ville ce jour-là. Les bâtiments qui ont été construits par la suite sont anti-sismiques. Cet événement a eu une influence sur les penseurs des Lumières, et a suscité des débats pour comprendre l’origine, supposée divine, du désastre.

Anne-Sophie Ply

 

Berlin en hiver

J’ai eu l’occasion de découvrir Berlin pour débuter l’année 2019 entre amis. L’opportunité pour moi de connaître cette ville du centre de l’Europe, dont j’avais beaucoup entendu parler pour ses dimensions culturelles, festives et urbaines.

Un Nouvel an à Berlin

Je n’ai pas manqué l’occasion de fêter la nouvelle année dans la capitale allemande, afin de profiter de l’ambiance locale. Et nous avons été surpris ! Les Berlinois se transforment en véritables artificiers à l’approche de la Saint Sylvestre, et font exploser pétards et artifices tout au long de la nuit… dans chaque coin de rue, c’est très impressionnant !IMG_7437
À minuit, cette cacophonie de pétards se mêle au feu d’artifice « officiel », au-dessus de la Porte de Brandebourg, où s’enchaînent les concerts. Si, comme nous, vous cherchez un endroit pour dîner à la dernière minute, sachez qu’il n’est pas compliqué de trouver un restaurant (abordable) où dîner dans le centre-ville.

Aux périodes des fêtes, Berlin revêt ses plus belles lumières. On peut découvrir de nombreux marchés de Noël à travers la ville, et notamment au niveau d’Alexanderplatz, avec une piste de luge, une patinoire, et un marché de Noël traditionnel vers Zoologischer Garten.

Si vous visitez Berlin, ses dimensions culturelles et historiques ne vous échapperont pas. Forte de son histoire, on peut visiter bon nombre de monuments commémoratifs. Les Berlinois sont très sympathiques, et parlent bien anglais. Mais accrochez-vous bien si vous visitez Berlin en hiver : les températures sont la plupart du temps négatives, et le froid, glaçant.

Berlin, ville d’histoire

Le mur de Berlin et son mémorial

mur berlin.jpgOn connaît à Berlin son mur historique, dressé de 1961 à 1989 pour séparer les Allemands de l’Ouest et de l’Est. Quand on parcourt la ville, les traces de ce mur sont aujourd’hui quasi inexistantes (Checkpoint Charlie, East Side Gallery..), et pourtant, c’est dans le quartier culturel de Mitte qu’on peut découvrir un tronçon du mur conservé dans son intégralité. Non loin de ce tronçon se trouve un parc commémoratif et le mémorial qui nous retrace cette partie glaçante de l’histoire berlinoise.

La East Side Gallery

Cette parcelle du mur de Berlin a été transformée en exposition ouverte permanente, avec plus de 180 peintures d’artistes internationaux. Une belle visite qui s’étend jusqu’au pont Oberbaumbrücke.

Mémorial commémoratif aux Juifs assassinés d’Europe

D’importantes stèles ont été construites en 2005 en hommage aux Juifs assassinés et déportés pendant la guerre. Je n’ai pas pu visiter le musée, en raison des fortes affluences, mais l’édifice construit en relief est impressionnant.

Le Reichstag

Ancien palais, dont la rénovation a été financée grâce à la victoire de l’Allemagne contre la France en 1870, le Reichstag est le symbole du pouvoir allemand à travers les siècles. Les plus prévoyants d’entre vous pourront monter dans la coupole, à condition de réserver un ticket gratuit en avance !

Reichtag

Berlin, ville culturelle

La Tour de Télévision

Impressionnante par sa hauteur, la Tour de Télévision permet, grâce à son observatoire, d’avoir une vue sur l’ensemble de la ville. Cependant, je ne vous conseille pas sa visite, en raison de la longue file d’attente (compter 1h à 2h) et de l’entrée assez coûteuse (16,50€ plein tarif, 20% de réduction tarif étudiant) pour une vue loin d’être exceptionnelle…

L’île aux Musées

ile aux musées.jpgJe ne l’ai fait que de nuit, et dans des conditions météo pas très agréables, car la grêle s’est invitée. Mais il ne faut pas omettre de visiter ce bel endroit, classé au patrimoine de l’humanité par l’UNESCO.

 

Templehoff

L’aéroport de Templehoff, désaffecté depuis 2008, est aujourd’hui un parc où les Berlinois viennent se balader et pratiquer des activités. Ce matin là, la neige tombait, ce qui a rendu la visite tout simplement magique !

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Le château de Charlottenburg

Tenant son nom de la reine Sophie-Charlotte, amie du philosophe Leibniz, ce palais est le plus somptueux de Berlin. On peut se promener près du château de Charlottenburg et se rendre dans son parc figé par le vent glacial de l’hiver.

Que serait un voyage, sans ses découvertes culinaires ?

Côté gastronomie, j’ai pu tester la traditionnelle saucisse accompagnée de ses frites : le currywurst (plutôt deux fois qu’une) !curry wurst
Pour accompagner ce plat, je vous recommande la Berliner Weisse (bière verte à base de plantes), qui se boit comme un jus de fruit, car elle n’est pas très forte. La révélation culinaire de mon séjour, ce sont les délicieux kebab turcs qu’on peut déguster un peu partout dans la ville, à des prix défiants toute concurrence et qui sont, paraît-il, les meilleurs d’Europe ! Je n’ai pas pu m’empêcher de m’accorder une pause gourmande au Hard Rock Café berlinois, réservée quelques jours à l’avance…

Notez bien qu’à Berlin, les pourboires sont de rigueur, bien qu’ils soient exclus de la note. Comptez au minimum 10% de la note totale en pourboire.

J’étais très heureuse de découvrir la ville de Berlin, qui était magnifique, illuminée aux couleurs de l’hiver. Mais n’oubliez pas que plus qu’ailleurs, à Berlin, l’hiver est glaçant !

Anne-Sophie Ply